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Ernest Cole, photographe (Simple digipack)

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Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l'apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu'il n'avait que 27 ans, l'a conduit à s'exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d'artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l'Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d'une banque suédoise.

Informations complÉmentaires

« Chers ami(les), cher(es) collègues,
Mesdames, Messieurs,
Tout d’abord je suis désolé de ne pouvoir être avec vous aujourd’hui pour recevoir cet Honneur. Cet Œil d’or, qui depuis 2015, met en lumière le cinéma documentaire à Cannes, nous comble moi et toute mon équipe. C’est par la voix d’Alexandra Strauss, ma cheffe-monteuse et amie de longue date, qui m’a accompagné sur mes 7 derniers films en fiction ou en documentaire, que j’aimerais vous transmettre ces quelques mots de remerciement. Je voudrais remercier tout particulièrement Thierry Frémaux de continuer à renforcer la présence du documentaire à Cannes et la Scam mon organisation mère, pour son dévouement sans limite pour notre art, souvent attaqué mais jamais vaincu. Le Documentaire, est plus que jamais, dans le monde actuel, en France et ailleurs, la forme la plus puissante que je connaisse pour combattre les démons qui nous rongent générations après générations. En donnant à voir des réalités négligées, des récits qu’on veut taire ou faire taire, des existences piétinées ou empêchées d’exister, nos contre-récits sont des éclats de lumières, des repères d’espoirs qui nous montrent ce que l’humain peut et sait accomplir. Le documentaire est plus qu’une forme d’art et de combat, il est une nécessité. Ernest Cole, ce photographe célébré puis oublié, symbolise à lui seul cette résilience au-delà même de sa propre mort, en nous laissant une oeuvre qui va illuminer nos âmes et nos cœurs pour des décennies à venir. Merci pour cet Œil d’or qui va perpétuer son message de vie. Merci également à tous ceux qui ont permis à ce film de voir le jour : nos partenaires de toujours, Arte (ici représenté par Bruno Patino), qui nous a dit oui tout de suite, MK2, notre nouvelle maison, et puis bien sûr le CNC, Canal+, Condor, Magnolia et Neblix France.
Ernest Cole, a demandé qu’on écrive sur sa tombe : Ernest Cole, Photographe
Tout simplement. Merci. » - Raoul Peck

Né en 1940 sous le nom d’Ernest Levi Tsoloane Kole à Eersterust, Pretoria, Ernest Cole a commencé? sa carrière en balayant les sols d’un studio de photographie à Johannesburg à la fin des années 50. Il a percé dix ans plus tard, lorsqu’il a été engagé comme photographe indépendant pour le célèbre magazine noir Drum. Ses photos font de lui une cible du gouvernement sud-africain et, devenu une « persona non grata », il quitte Johannesburg pour l’Europe en 1966. Il expédie certains de ses négatifs et ses tirages hors du pays et en laisse d’autres en sécurité? chez des amis. Après un séjour en Europe, il s’installe à New York où il travaille pour l’agence Magnum et publie son premier livre de photographies dénonçant l’apartheid, « House Of Bondage » (1967), inspiré du travail d’Henri Cartier-Bresson. Bien qu’interdit en Afrique du Sud, le livre fait date et donne à Cole sa place dans la communauté culturelle noire de l’époque. Plus tard, Cole reçoit une bourse de la Ford Fondation pour photographier la vie des Noirs dans les zones rurales du Sud et les zones urbaines du Nord des États-Unis. Pour des raisons inconnues, le livre n’a jamais été publié. À la fin des années 1970, il semble avoir abandonné la photographie et perdu le contrôle de ses archives. Il traverse des périodes où il est sans domicile fixe et meurt d’un cancer du pancréas en 1990, quelques jours après avoir vu Nelson Mandela sortir de prison. Ernest Cole, l’un des premiers photojournalistes noirs d’Afrique du Sud, a créé des images d’une force inouïe qui ont révélé au monde la vie des Noirs sous le régime de l’apartheid. Il s’agit de son oeuvre la plus connue et la plus diffusée. Quiconque connaît ce chapitre de l’histoire de l’Afrique du Sud reconnaîtra sa photo emblématique d’une femme blanche d’âge moyen assise sur le banc d’un parc portant l’avertissement « Europeans Only ».
(Source : dossier de presse du film)

BONUS

- Rencontre entre Raoul Peck et l'historienne de l'art Julie Jones le 25 novembre 2024.
- Production MK2 Institut x Condor (25 min)
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DOSSIERS THÉMATIQUES

RÉCOMPENSES

Oeil d'or du Meilleur documentaire, Festival de Cannes, 2024

AUTORITÉS

Compositeur Alexeï Aïgui
Montage Alexandra Strauss, Marie Pascaud
Directeur photo Wolfgang Held, Moses Tau, Raoul Peck

Informations Éditoriales et techniques

Pays France
Titre original Ernest Cole, Lost and Found
Titre français Ernest Cole, photographe
Sortie vidéo 06/05/2025
Editeur Condor Entertainment
Code-barres 3760272591237
Type d'édition Simple digipack
Nombre de disques 1 DVD
Zone 2
Format vidéo n&b et couleurs, 1.85
Format audio 5.1, Dolby Digital 5.1
Format du support DVD-R